Cet espace « condoléances » est dédié à la mémoire de Monsieur Henri BARTHE. Chacun peut s’y recueillir, déposer une carte de visite ou un message de condoléances. Utilisez les liens ci-dessous pour consulter les marques de sympathie ou intervenir vous-même.
N’hésitez pas à renseigner cette page à vos connaissances. Ceux qui sont loin ou qui n’ont pas la possibilité de se joindre à la cérémonie trouveront ici une façon simple de montrer leurs sentiments à la famille dans ce moment difficile.
Merci d’avance.
Témoignage
Henri était mon grand père "par alliance", le deuxième mari de ma grand mère Gilberte plus connue au Bugue sous le surnom de Zette. Henri était une personne très douce et gentille et je garde de si nombreux merveilleux souvenirs de moments passés avec lui dans le laboratoire de la charcuterie Barthe. Chaque jour, il y confectionnait les plus délicieux des pâtés, boudins, jambons et autres saucissons! Ceux qui ont goûté son saucisson à l'ail n'ont jamais pu l'oublier, n'est-ce pas ? Le mercredi, c'était le jour des minis quiches lorraines et sa sœur bien aimée Bernadette venait mettre la main à la pâte, littéralement! J'aimais l'observer en compagnie de mon cousin Thomas pendant les vacances scolaires. Nous passions beaucoup de temps à admirer son savoir faire! Il m'a donné le goût des bonnes choses et du travail bien fait, il m'a appris la patience et la douceur. Il a été un adorable grand père et un merveilleux compagnon pour ma grand mère qu'il a accompagnée jusqu'au bout durant sa maladie d'alzheimer. Je me souviens de sa voiture de collection qu'il chérissait et gardait bien à l'abri dans un garage à quelques pas de la charcuterie. Parfois, il nous conduisait le lundi ( jour de fermeture) sur les belles routes du Périgord et nous allions à Dôme boire un Gini frais ou manger une glace sur la place, ou aux Eyzies, flâner le long de la rivière. À la saint Louis, chaque année, on mangeait en famille au Royal Vezere pour voir le feu d'artifice aux premières loges. J'ai beaucoup de très bons souvenirs de ces moments partagés, même s'ils étaient plutôt silencieux, Henri n'était pas un grand bavard, ils étaient doux. Je regrette de n'avoir pas posé beaucoup de questions sur sa vie, mais de mes yeux d'enfant elle m'apparaissait agréable. Il y avait toujours des amis dans le petit salon attenant à la charcuterie, et une fois le rideau de fer baissé, les apéritifs étaient généreux et joyeux !
Lors de la fête annuelle du Bugue où nous aimions aller mon cousin et moi, il nous donnait un petit billet et nous confiait l'énorme clef de la porte d'entrée du 24 rue de Paris, au cas où on ne nous entendrait pas sonner au retour, c'est vous dire l'ambiance chaleureuse des repas de famille. J'aimais cette maison et tous ces petits recoins, j'aimais les merveilleux fumets qui montait du laboratoire chaque matin, j'aimais la pièce aux épices au bout du couloir, en face de notre chambre, où il entreposait toutes les boites de ces poudres odorantes qui lui servaient à parfumer toutes ses productions, j'aimais le saloir ou pendaient saucissons secs et jambons crus, j'aimais les chambres froides d'où sortaient chaque matin les plats qui ornaient la vitrine, j'aimais le grand billot, le rideau aux lanières multicolores à la porte du magasin pour garder les créatures ailées à l'extérieur... Tout ceci, et bien plus encore, me revient en mémoire et un large sourire se dessine sur mes lèvres avec tendresse quand je pense à mon papi Henri. Tu as une grande place dans mon coeur pour toujours. Repose en paix.
Stephanie Laparre- 09-04-25